Alejandra Zaga Mendez

Doctorat sur mesure en développement durable

Une analyse institutionnelle et socio-écologiques pour accroître le déploiement des pratiques agroforestières au Québec
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Supervisé par : Jérôme Dupras

Research themes

Économie écologique, analyse des institutions, incitatifs en agro-environnement et agroforestérie

Afin de limiter les impacts négatifs des systèmes agricoles intensifs sur l’environnement, des programmes incitatifs ont été mis en oeuvre au Québec pour encourager l’adoption des pratiques agro-environnementales. De plus, il est démontré que, parmi ces pratiques, les aménagements agroforestiers permettent d’accroître la résilience écologique des systèmes agricoles en augmentant l’approvisionnement des services écosystémiques tels que la séquestration de carbone, la rétention de sédiments, la qualité de l’eau et de sols et la conservation de la biodiversité. Ce projet de doctorat porte sur l’analyse du rôle des incitatifs dans l’adoption des pratiques agroforestières (PAF), ainsi que sur les interactions entre ces arrangements institutionnels et le cadre socio-écologique permettant d’accroître le déploiement des PAF dans le paysage agricole québécois. Cette recherche analyse le rôle des programmes incitatifs et leur influence sur les acteurs agricoles, en identifiant les institutions informelles qui accompagnent la mise en oeuvre des programmes incitatifs afin de déterminer l’ensemble des facteurs institutionnels qui encouragent l’adoption de ces pratiques dans un milieu agricole intensif. De plus, ce travail analyse le système écologique en examinant l’approvisionnement des services écosystémiques par les PAF et ce dans trois régions d’agriculture intensive. Finalement, à partir de la caractérisation écologique des pratiques agroforestières et de l’analyse des arrangements institutionnels qui encouragent l’adoption des PAF, le dernier objectif de recherche est de conceptualiser les interactions socio-écologiques qui accompagnent le déploiement des PAF dans chacune de régions. Cette dernière étape vise à identifier les relations socio-écologiques qui permettent d’accroître l’adoption des PAF et ainsi augmenter capacité de systèmes agricoles à s’adapter aux changements globaux.

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