Jérôme Dupras

Professeur en économie écologique

Titulaire de la Chaire de recherche du Canada en économie écologique, Titulaire de la Chaire UNESCO en évaluation socio-économique de la biodiversité et des écosystèmes

jerome.dupras@uqo.ca mail_outline
819-595-3900 poste 2931

Thèmes de recherche

Économie écologique; Gouvernance environnementale; Aménagement du territoire

Formation

  • 2009 – 2014 :  Doctorat en géographie – Université de Montréal
  • 2009 : École doctotale sur les biocarburants – Forum international des universités publiques – Universidade de São Paulo (Brésil)
  • 2007 – 2008 : Maîtrise en géographie – Université de Montréal (passage accéléré au doctorat 2008)
  • 2006 : Certificat en écologie – Université du Québec à Montréal (non complété)
  • 1999 – 2002 : Baccalauréat en biochimie – Université de Montréal

Description des recherches

Jérôme Dupras est professeur au Département des sciences naturelles de l’Université du Québec en Outaouais. Fondateur du CRABE – Centre de recherche appliquée sur la biodiversité et les écosystèmes, il est aussi titulaire de Chaire de recherche du Canada en économie écologique et de la Chaire UNESCO en évaluation socio-économique de la biodiversité et des écosystèmes. Détenteur d’un doctorat en géographie et d’un postdoctorat en biologie, il est spécialiste de l’aménagement du territoire et de la protection de l’environnement.

Chaire de recherche en économie écologique

La Chaire de recherche du Canada en économie écologique est rattachée au Laboratoire d’économie écologique, situé à l’Institut des Sciences de la Forêt tempérée. Elle est constituée d’une vaste équipe de chercheur.se.s et d’étudiant.e.s gradué.e.s, qui a pour objectif de mieux comprendre et de mesurer la contribution de la biodiversité et des écosystèmes au bien-être humain. Les travaux de la Chaire permettent de faire progresser la recherche et les connaissances dans les domaines de l’économie écologique et des services écosystémiques, par la production de savoirs nouveaux, le développement méthodologique et le développement de perspectives nouvelles sur la gestion des écosystèmes. L’originalité de son programme de recherche réside dans une démarche interdisciplinaire qui permet la combinaison des éléments des sciences que sont la géographie, l’écologie, l’aménagement du territoire et l’économie. Les résultats de cette approche hautement intégrative offrent une lecture à la fois pertinente des interactions humains-territoire pour les praticien.ne.s de l’interdisciplinarité en sciences et les acteurs de la gouvernance territoriale. Ce programme trouve écho autant dans la littérature scientifique, les applications pratiques, qu’auprès du grand public.

  • add removePublications marquantes
  • add removeProjets

    Thème 1 : Agriculture

    ANCRAGE : Agriculture, nature et communautés – recherche-action en gouvernance environnementale

    Le recours au concept de services écosystémiques a augmenté de façon exponentielle au cours de la dernière décennie. Bien que leur intégration au sein des dispositifs d’action publique et privée demeure limitée au Canada, on note dans le secteur agricole un intérêt marqué pour ce type de démarche comme en témoigne les réflexions, projets-pilotes et programmes visant à intégrer les SE dans les initiatives de gouvernance depuis le milieu des années 2000. Afin de contribuer à la réflexion sur l’utilisation des services écosystémiques dans les politiques économiques agricoles, le programme de recherche que nous proposons se penche sur le potentiel de l’approche de paiement pour services écosystémiques dans le secteur de l’agriculture intensive au Québec. Les mécanismes de paiement pour services écosystémiques ont le potentiel de générer des situations gagnant-gagnant d’un point de vue économique et environnemental et qui bénéficient autant aux agriculteurs qu’aux communautés. Le manque de recherche et la complexité des enjeux et des mécanismes font en sorte qu’ils ne sont pas pleinement exploités au Québec et au Canada comparativement à d’autres juridictions. Notre hypothèse est que l’optimisation de la production de différents types de services écosystémiques nécessite une compréhension approfondie d’une part, des besoins et des préférences des intervenants agricoles, et d’autre part, des dynamiques institutionnelles et économiques telles qu’elles s’articulent à différentes échelles d’intervention politique et publique (l’État, les marchés et les communautés). Nous cherchons à comprendre comment favoriser l’émergence de systèmes socio-écologiques qui permettent l’amélioration des pratiques agro-environnementales à l’échelle de la communauté en fonction de sa dynamique spécifique. En étudiant ces questions, avec la participation de nombreux collaborateurs provenant d’institutions publiques, du syndicat agricole et d’organismes environnementaux à l’échelle du Québec, nous favorisons la concertation avec les acteurs du milieu, en maximisant le transfert de connaissances aux parties prenantes, afin de générer de nombreux avantages environnementaux, économiques et sociaux.

    Financement : Programme Savoir du Conseil de recherche en sciences humaines du Canada
    Durée : 2016 à 2022

     

     

     

     

     

    Stratégie québécoise de l’eau

    Dans le cadre de la Stratégie québécoise de l’eau, le projet pilote en territoire agricole a pour objectif de permettre au secteur agricole d’apporter des changements dans l’utilisation du territoire à l’échelle du bassin versant, de mettre en place des pratiques en agroenvironnement à l’échelle de la parcelle agricole et des aménagements à proximité des cours d’eau. Plus particulièrement, l’objectif général du volet économique consiste à réaliser une analyse des impacts économiques, à l’échelle de la ferme et du bassin versant, engendrées par la mise en place de certaines actions agroenvironnementales identifiées au projet pilote, afin de cerner les liens économiques existant entre l’adoption de ces actions à l’échelle de la ferme et des bassins versants, et les bénéfices publics associés à celles-ci.

    Financement : Ministère de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques du Québec
    Durée : 2020 à 2023

    Vers des approches adaptatives pour les mécanismes de paiements pour services écosystémiques en milieu agricole (projet terminé)

    Les paiements pour services écosystémiques (PSE) sont des dispositifs visant à encourager les producteurs agricoles à adopter des pratiques agroenvironnementales (PAE) par l’entremise d’incitatifs financiers ou non-financiers. Cette recherche a permis d’identifier les déterminants de succès de PSE et de documenter le rôle des différents acteurs impliqués dans les initiatives de PSE en cours au Canada. En plus de mettre en lumière les forces des initiatives à l’étude, ce travail a documenté les faiblesses de ce type d’initiative. Par exemple, l’importance d’offrir la rétribution étalée dans le temps pour favoriser la pérennité des aménagements et l’adhésion des producteurs agricoles a été mise en évidence. Un PSE doit être flexible et simple à adhérer pour le participant et être formalisé par le biais d’une entente entre les parties. La participation du producteur et des acteurs dans l’élaboration et le suivi d’un PSE s’avère essentielle pour assurer une pérennité des pratiques et une prise en charge environnementale du secteur agricole.

    Ce projet nous a permis de caractériser la demande sociale pour différents scénarios de PSE. Nous avons demandé aux citoyens et aux producteurs agricoles quelles étaient leurs préférences vis-à-vis de différents attributs constitutifs des PSE. Les PAE moins contraignantes à instaurer sont celles qui sont les plus populaires auprès des producteurs agricoles. Ces derniers préfèrent aussi des compensations financières s’échelonnant sur plusieurs années. En revanche, le grand public préfère un engagement financier ponctuel et leurs préférences à l’égard des différents scénarios sont hétérogènes, et différentes de celles observées auprès des producteurs agricoles, illustrant ainsi la complexité de la demande sociale pour les scénarios proposés. Pour terminer, nous avons utilisé des outils de modélisation et d’optimisation de SE pour mieux cibler les PAE à implanter dans le sud du Québec en fonction de divers paramètres, pour accroitre la production de services écosystémiques en milieu agricole.

    Financement : Ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec
    Durée : 2016 à 2019

     

     

     

     

     

    Thème 2 : Villes

    Infrastructures vertes et bleues en milieu urbain

    Les changements globaux (CG) menacent de plus en plus les infrastructures vertes de nos villes, particulièrement les arbres et la végétation associée. En effet, ceux-ci sont de plus en plus touchés par l’augmentation des stress environnementaux et des insectes et maladies exotiques. Or, ces arbres fournissent directement et indirectement, par le fonctionnement de l’écosystème terrestre urbain qui en découle, de nombreux services écosystémiques indispensables à notre bien-être. Ces services risquent d’être considérablement réduits face aux menaces grandissantes causées par les CG. L’hypothèse sous-jacente à ce projet est que la résistance et résilience des écosystèmes urbains et périurbains, et conséquemment les services écosystémiques que ceux-ci fournissent, peuvent être augmentés en favorisant une plus grande diversité structurale des écosystèmes, une plus grande diversité fonctionnelle des arbres et de la végétation associée et une connectivité plus importante des espaces verts afin de répondre aux CG et globaux prédits pour le Sud du Québec au cours des prochaines années. Nous travaillons sur les territoires de Montréal, Ottawa/Gatineau et Québec afin de planifier les corridors de biodiversité, mesurer les flux de services écosystémiques et réaliser leur évaluation économique. Ce projet est financé par la Commission de la capitale nationale, la Fondation David Suzuki et le Centre sur la science de la biodiversité du

     

     

     

     

     

    Thème 3 : Forêt

    Repenser la conservation dans une ère de changements globaux : analyses des retombées et tendances écologiques, socio-économiques et institutionnelles des aires protégées au Québec

    La conservation de la nature s’avère primordiale dans une ère où nous sommes de plus en plus préoccupés par les changements climatiques et par la perte de la biodiversité à l’échelle globale. Afin d’atteindre les objectifs du développement durable (ODD) proposés par les Nations Unies, il faudra renforcer nos efforts pour sauvegarder la nature pour les générations futures. Les aires naturelles protégées constituent une grande opportunité pour répondre aux cibles internationales prévues par les ODD autant sur le plan écologique que sur le plan économique et socioculturel. Le renforcement des aires naturelles déjà protégées ainsi que l’expansion des aires existantes seront des atouts importants pour mettre en place des mesures relatives à la lutte contre les changements climatiques, la protection de la vie aquatique dans nos cours d’eau, et la conservation de la vie terrestre. Ces efforts seront également importants pour réduire les inégalités sociales, offrir une qualité de vie propice au bien-être physique et mental des Québécois.e.s, et d’assurer de nouveaux emplois visant à diversifier les économies locales et régionales, notamment pour maintenir une gamme d’activités telles que la chasse, la pêche, et l’industrie écotouristique au Québec.

    Notre recherche a pour objectif de mettre en lumière les différents impacts et retombées des aires naturelles protégées en s’appuyant sur une approche territoriale multicritère qui permettra à la fois d’établir un diagnostic de la situation actuelle et de dresser des pistes de scénarios pour le futur.

    Financement : Ministère de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques du Québec (MELCC)
    Durée : 2020 à 2023

    iTrackDNA : Génomique de précision non destructive pour le suivi des impacts environnementaux à l’ère du changement climatique mondial

    Le projet iTrackDNA renforcera la capacité de l’utilisateur final grâce à des outils analytiques d’ADNe novateurs, accessibles et socialement responsables, fondés sur la génomique et destinés à une prise de décision efficace en : 1) soutenant la création d’une norme nationale de détection ciblée d’ADNe; 2) construisant des trousses d’ADNe pour détecter 100 invertébrés, poissons, amphibiens, oiseaux, reptiles et mammifères prioritaires dans les écosystèmes côtiers et intérieurs du Canada; 3) appliquant 10 trousses d’ADNe pour déterminer l’efficacité de la biosurveillance, de la biosalubrité et de la biorestauration des animaux; 4) créant un logiciel d’aide à la décision pour modéliser les changements de la biodiversité régionale en intégrant les connaissances écologiques autochtones; 5) élaborant un cadre de formation, de certification et de validation interlaboratoires de l’ADNe pour les consultants, les chercheurs, les organismes de réglementation et les gestionnaires; et en 6) concevant un document d’orientation sur l’intégration des méthodes fondées sur l’ADNe dans la gestion, les politiques et les règlements.

    D’ici 2025, l’ADNe représentera sans aucun doute un outil d’évaluation courant, de nombreux pays investissant actuellement dans la technologie de l’ADNe. Le projet iTrackDNA est sur le point d’aider les Canadiens à atteindre des normes de qualité environnementale élevées et de faire du Canada le chef de file international en matière d’adoption de normes, d’élaboration de politiques et de tests d’ADNe.

    Centres de génomique responsables: Génome Québec et Genome British Columbia

    Financement : Génome Québec et Génome Canada
    Durée : 2021 à 2025
    Découvrir le site internet officiel du projet : https://itrackdna.ca/

    Thème 4 : Eau

    Modélisation socio-écologique de l’environnement sonore lors des interactions navigation-baleine dans l’estuaire du fleuve Saint-Laurent

    L’estuaire du Saint-Laurent (ESL) est le théâtre de multiples interactions entre les activités de navigation et les mammifères marins. Ces interactions représentent une menace pour plusieurs espèces de baleines notamment pour le rétablissement de populations en péril comme le rorqual bleu, le béluga et le rorqual commun. Parmi les impacts négatifs de la navigation sur les baleines, on note principalement les collisions et le dérangement occasionné par l’exposition des animaux au bruit. Pour réduire les risques de collisions mortelles entre la marine marchande et les grands rorquals dans l’ESL, le Groupe de travail sur le transport maritime et la protection des mammifères marins (G2T3M) a proposé la mise en œuvre de mesures volontaires de réduction de vitesse et l’établissement de zones à éviter par les navires marchands. Dans sa démarche de recherche de   solutions pour réduire les risques de collisions, le G2T3M a fait appel au modèle socio-écologique 3MTSim (Marine Mammal and Maritime Traffic Simulator). Le présent projet vise à intégrer dans 3MTSim un modèle d’émission et de propagation du bruit généré par la navigation dans le but d’évaluer l’environnement sonore des baleines. ce projet de recherche est financé par le Réseau des centres d’excellence du Canada Marine Environmental Observation Prediction and Response Network (MEOPAR).  Lien vers le site du projet

     

  • add removeÉtudiants et stagiaires postdoctoraux

    Étudiants actuels

    Post-doctorat

    2024-…             Émilie Houde-Tremblay

    2024 – …           Mohamed Diallo

    2024-…             Guy Martial Takam Fongang

    2023-…             Kpanoga Kolombia

     

    Doctorat

    2023 – …            Thierry Nousseassi

    2023 – …            Jana Schluenss (bourse d’excellence, UQO)

    2022 – …            Faby Anne Gagné-Mimeault

    2022 – …            Raphaëlle Frechon (bourse maîtrise, CRSH, bourse doctorat, FRQSC)

    2022 – …            Caroline Thivierge

    2021 – …            Andrea Allatorre

    2020 – …            Camille Kowalski

    2020 – …            Jérôme Lavoie (UQAM, co-direction)

    2020 – …            Marie Saydeh (Université Laval, co-direction)

    2016 – …            Caroline Simard

    2016 – …            Marc-André Guertin (UQAM, co-direction) (bourse doctorat, FRQSC)

    2016 – …            Daniel Schonig (UQAM, co-direction)

     

    Maîtrise de recherche

    2021 – …            Jenny Serrano

    2021 – …            Kloé Taillon-Chagnon (UQAT, co-direction)

     

     

    Étudiants diplômés

    Post-doctorat

    2022 – 2023    Jean-Olivier Goyette

    2022 – 2023    Chloé L’Ecuyer-Sauvageau

    2021 – 2023    Tim Rademacher

    2020 – 2022    Timothée Fouqueray

    2019 – 2022    Santiago Izquierdo

    2020 – 2021    Irène Mestre

    2018 – 2020    Céline Jacob

    2019 – 2020    Adrien Guetté

    2017 – 2019    Sylvia Wood

    2016 – 2019    Vijay Kolinjivadi

    2017 – 2019    Charlène Kermagoret

    2015 – 2018    Bronwyn Rayfield

    2015 – 2017    Jean-François Bissonnette

    2015 – 2017    Dominic Lagrois

    2014 – 2016    Luis Parcerisas

    2015 – 2016    Clément Chion

    2015    Jonathan Tardif

     

    Doctorat

    2019 – 2023    Ann Lévesque (bourse doctorat, FRQSC; bourse Joseph-Armand Bombardier, CRSH)

    2017 – 2023    Rose Bio Kikpa (bourse doctorat, FRQSC)

    2019 – 2022    Félix Lorrain-Landry (bourse maîtrise, CRSH, bourse doctorat, FRQSC)

    2017 – 2021    Chloé L’Ecuyer-Sauvageau

    2016 – 2021    Alejandra Zaga Mendez (bourse Joseph-Armand Bombardier, CRSH)

    2015 – 2020    Xavier Francoeur (UQAM, membre du comité de thèse)

     

    Maîtrise de recherche

    2020 – 2024    Véronique Nolet

    2018 – 2021    Maria Isabel Caricol

    2017 – 2020    Caroline Bergevin (bourse maîtrise, CRSH)

    2016 – 2019    Alexandre Beaudouin

    2017 – 2018    Ann Lévesque

    2015 – 2018    Jeoffrey Auclair

    2015 – 2018    Fernande Ouellet (Université Laval, co-direction)

    2015 – 2017    Frédérique Pellerin-Cattelier (bourse maîtrise, CRSH)

    2015 – 2017    Cédric Bertand

    2014 – 2016    Cédric Livet (UQAM, co-direction)

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