Audrey Maheu

Directrice scientifique de l'ISFORT
Professeure en écohydrologie

Thèmes de recherche

Écohydrologie, hydrologie environnementale, température de l’eau en rivière, évapotranspiration, modélisation, changements climatiques

Formation

  • 2016 : Postdoctorat en hydrologie – Université Laval
  • 2012-2015 : Doctorat en sciences de l’eau – Institut national de la recherche scientifique (INRS)
  • 2008-2009 : Maîtrise en sciences – Gestion intégrée de l’eau – McGill University
  • 2004-2008 : Baccalauréat en sciences – Géomatique appliquée à l’environnement – Université de Sherbrooke

 

Description des recherches

Mes travaux cherchent à mieux comprendre et prédire i) comment l’eau et l’énergie circulent dans l’environnement et ii) comment cela influence les écosystèmes forestiers et aquatiques.

Par exemple, mes travaux cherchent à mesurer et modéliser le bilan d’énergie contrôlant la température de l’eau en rivière, une variable clé de la qualité de l’habitat pour le poisson et la faune aquatique en général. Mes travaux cherchent également à quantifier le bilan hydrique en milieu forestier et je m’intéresse plus particulièrement à l’évapotranspiration. Une bonne compréhension de ce processus est essentielle pour bien évaluer les épisodes de stress hydrique auxquels la forêt doit faire face.

  • add removePublications marquantes
  • add removeProjets

    La gestion des érablières du sud du Québec face à l’envahissement par le hêtre et la sécheresse

    La forêt tempérée qui s’étend dans le sud du Québec et de l’Ontario fait face à un stress grandissant dans le contexte des changements globaux. Elle fait face notamment aux problématiques de l’envahissement par le hêtre à grandes feuilles des érablières et l’augmentation de la fréquence et de la sévérité des sécheresses. Ce projet de recherche permettra de développer des méthodes de cartographie de l’envahissement par le hêtre, de mieux comprendre l’impact conjoint de l’envahissement par le hêtre et de la sécheresse sur les érablières et d’identifier des approches prometteuses pour leur restauration.  Un dispositif d’exclusion des précipitations a été mis en place pour simuler des conditions de sécheresse dans des érablières avec et sans envahissement par le hêtre. Un suivi des flux hydrologiques (interception, transpiration) et des propriétés du sol est en cours pour comprendre l’impact de ces perturbations sur le bilan hydrologique forestier. Ce projet est financé par le Ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs du Québec (MFFP) et le programme CRSNG Alliance. Le projet est mené en collaboration avec Philippe Nolet (UQO), David Rivest (UQO) et Frédérik Doyon (UQO).

     

    Connectivité des écosystèmes lotiques forestiers

    Le but de ce projet est de comprendre comment la connectivité hydrologique et structurelle, la biodiversité et le fonctionnement des écosystèmes lotiques de la forêt tempérée du Bouclier canadien sont affectés par les activités forestières et les  changements climatiques. Les objectifs spécifiques sont 1) décrire et quantifier la connectivité hydrologique et structurelle des cours d’eau, 2) comprendre comment la connectivité influence les patrons de diversité et la structure des communautés, et affectent le fonctionnement des écosystèmes lotiques,  et 3) quantifier les effets de la voirie forestière et des changements climatiques sur la connectivité et les effets sur la biodiversité et le fonctionnement des écosystèmes lotiques. Ce projet est financé par le programme CRSNG Alliance, le Ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs du Québec (MFFP) et Kenauk Institute. Le projet est mené en collaboration avec Marie Larocque (UQAM, chercheuse principale), Katrine Turgeon (UQO), André St-Hilaire (INRS), Éric Harvey (UdeM)

     

    Comment la biodiversité influence-t-elle le bilan hydrologique forestier ?

    Face aux changements climatiques, la biodiversité a été mise de l’avant comme stratégie d’adaptation et de réduction du risque en milieu forestier. Toutefois, le lien positif observé entre biodiversité et productivité pourrait exacerber l’assèchement des sols projeté par les scénarios de changements climatiques étant donné qu’une productivité accrue va généralement de pair avec une augmentation de la transpiration par la végétation. Ce projet permettra de mieux comprendre les conséquences d’implanter des mesures d’aménagement favorisant la biodiversité sur la disponibilité en eau en milieu forestier, une information cruciale pour l’élaboration de plan d’adaptation efficace face aux changements climatiques. Pour ce faire, nous mesurerons deux flux hydriques, l’interception et la transpiration, pour une série de communautés d’arbres présentant un gradient de diversité fonctionnelle (i.e. monoculture, mélange de deux et quatre espèces). À l’aide d’un modèle de surface, nous simulerons les flux hydriques des différentes communautés d’arbres et nous évaluerons différentes manières de représenter la diversité fonctionnelle des arbres au sein du modèle. Ce projet est financé par le FRQNT Relève professorale et est mené en collaboration avec Christian Messier (UQO-UQAM).

     

    Développement de systèmes agroforestiers intercalaires pour s’adapter aux changements climatiques

    Ce projet s’intéresse aux systèmes agroforestiers intercalaires (SAI) qui consistent en la plantation d’arbres en rangées largement espacées, de façon à pouvoir cultiver des grandes cultures dans des allées. L’objectif général du projet est de déterminer les effets d’un traitement de cernage racinaire, de différentes compositions des rangées d’arbres, d’un traitement de diminution artificielle de la pluie et de la variation intra- et inter-annuelle des précipitations en SAI sur les conditions microclimatiques, les propriétés hydrologiques et biochimiques des sols, la relation symbiotique mycorhize-culture et le rendement des cultures agricoles. Ce projet fournira des preuves scientifiques étoffées qui permettront de mieux connaître le potentiel des SAI dans le contexte de l’adaptation des grandes cultures aux changements climatiques. Le projet est financé par le Programme d’appui à la lutte contre les changements climatiques du Ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec (MAPAQ) et est mené en collaboration avec David Rivest (UQO, chercheur principal), Alain Cogliastro (IRBV), Marie-Noëlle Thivierge (CRD de Québec).

     

    Projets complétés

    Analyse du stress hydrique et des facteurs prédisposant la mortalité des arbres dans la forêt tempérée de l’Outaouais

    Avec les changements climatiques, il est projeté que les sécheresses deviendront plus fréquentes et plus intenses ce qui entraînera une diminution de la croissance et une augmentation de la mortalité des arbres. L’objectif de ce projet est de mieux comprendre le phénomène de la mortalité des arbres en Outaouais et de caractériser les facteurs abiotiques et biotiques prédisposant celle-ci. Le premier volet de ce projet évaluera l’exposition au stress hydrique en modélisant les conditions présentes et futures de teneur en eau du sol dans les forêts de l’Outaouais. Le deuxième volet vise à développer une méthode d’identification des arbres morts grâce à des données LiDAR multitemporel afin d’identifier les facteurs environnementaux et de peuplement qui prédisposent la mortalité des arbres. Ce projet est en collaboration avec Frédérik Doyon (UQO), Daniel Houle (Ouranos) et Jean-Daniel Sylvain (MFFP).

     

    Réseau CapNat, une infrastructure de recherche et de suivi des services écosystémiques

    Ce projet vise à faire le suivi de services écosystémiques rendus par les îlots forestiers et les bandes riveraines dans les milieux urbain, agricole et forestier de l’Outaouais. Le dispositif de recherche permettra le suivi de services écosystémiques d’approvisionnement en bois et en produits forestiers non ligneux ainsi que de services écosystémiques de régulation de l’eau et du climat local. Ce projet est en collaboration avec Sylvain Delagrange (UQO).

     

     

    Modélisation hydrologique avec bilan d’énergie

    Lorsque soumis à un réchauffement climatique, de nombreux modèles hydrologiques ont tendance à surestimer l’évapotranspiration. Une piste de solution pour pallier cette lacune est d’intégrer une meilleure description du bilan énergétique, dont l’évapotranspiration est une des composantes, dans les modèles hydrologiques. Ce projet vise à développer un outil de modélisation en couplant un modèle hydrologique à un modèle de bilan d’énergie reposant sur le principe de production maximale d’entropie (MEP). Ce projet est en collaboration avec François Anctil, Daniel Nadeau et René Therrien (U. Laval).

     

    Caractérisation et modélisation du régime thermique des rivières

    La température de l’eau est une variable important pour la santé des écosystèmes aquatiques. Ce projet a caractérisé l’impact de différents types de barrages sur la température de cours d’eau de l’est du Canada. En développant une méthode de mesure de l’évaporation en rivière, ce projet a aussi permis d’améliorer l’estimation du flux thermique associé à l’évaporation dans un modèle de température de l’eau. Ce projet est en collaboration avec André St-Hilaire (INRS), Daniel Caissie (MPO) et Nassir El-Jabi (U. Moncton).

  • add removeÉtudiants et stagiaires postdoctoraux

    Étudiants actuels

    Maîtrise

    Doctorat

    • Pierrick Arnault
    • Arielle Rasoanaivo

    Étudiants et stagiaires diplômés

    Maîtrise

    Stagiaire postdoctoral

  • add removeOffre / recrutement  (à venir)

arrow_backRetour à l'équipe