Sites de recherche
Forêt-la-Blanche
Au sein de la réserve écologique de la Forêt-la-Blanche localisée dans la MRC de Papineau, l’ISFORT a eu l’opportunité en 2008 de procéder sur près de 6 hectares à l’inventaire détaillé de toutes les espèces arborescentes de cette forêt représentative de peuplements tels qu’ils existaient avant l’exploitation forestière des 19eet 20esiècles. Dans cette placette permanente de grande taille dominée par l’érable à sucre et le bouleau jaune, toutes les tiges de 5 cm de diamètre à hauteur de poitrine ont été positionnées et caractérisées. Cette placette fait partie d’un réseau de placettes de grande taille mis en place par différentes constituantes du réseau de l’Université du Québec pour assurer le suivi et l’évolution de l’érablière à sucre dans un contexte de changements climatiques. Les données issues de ces placettes se voudront ouvertes, de même que les résultats qui seront issus de l’analyse de ces données. Le professeur François Lorenzetti agit à titre de conservateur de cette placette en Outaouais et des données qui y sont récoltées.
Forêt Domtar
La compagnie Domtar possède environ 160 000 hectares de forêt privé dans le sud du Québec en Beauce et en Estrie dont plus de 5 000 hectares de plantation de forêt hybride. Domtar à obtenus la certification forestière FSC pour ses territoires et collabore activement avec les chercheurs de l’ISFORT pour mieux comprendre l’impact de leur aménagement sur les écosystèmes forestier. Voici quelques exemples de projet de recherche effectué en collaboration avec Domtar
- Évaluation des impacts des plantations de peuplier hybride sur les communautés d’oiseaux et de mammifères.
- Fertilité du sol et broutage interagissent-ils pour affecter la croissance et la biodiversité des érablières?
Forêt Kenauk
Plusieurs projets de l’ISFORT ont lieu à la forêt Kenauk, une des plus grande forêt privée d’Amérique du Nord. On y retrouve plusieurs forêts ayant été aménagé par différents stratégies d’aménagements, des superficies exploitées pour la villégiature ainsi que de grande superficie de forêt non aménagé. La forêt Kenauk compte plus de 60 lacs ainsi que plusieurs forêts n’ayant jamais été développée, dans son histoire, offrant ainsi des sites idéaux pour l’étude des écosystèmes naturels.
Vous pouvez visitez le site de l’institut Kenauk pour plus d’information sur cette forêt et la recherche qui y est conduite.
Parc de la Gatineau
Le Parc de la Gatineau est un vaste territoire (36 131 hectares) dévoué à la conservation tout en procurant des expériences récréatives respectueuses de l’environnement et encourageant la découverte de son patrimoine naturel et culturel. Le parc de la Gatineau est composé d’une diversité d’écosystèmes qui abritent plus de 5 000 espèces, dont des espèces rares retrouvées nulle part ailleurs dans la région ainsi que 156 espèces en péril inscrites sur les listes fédérale et provinciale. Différents chercheurs de l’ISFORT contribuent à l’acquisition des connaissances sur les écosystèmes du Parc par l’entremise de leur recherche.
Parc national de Plaisance
Le parc national de Plaisance est à quelques kilomètres à peine de l’ISFORT. Sa richesse faunique et la diversité de ses habitats terrestres et aquatiques, combinées à sa proximité, offrent de multiples opportunités de recherche. Le territoire de ce parc créé en 2002 reflète son passé où l’activité anthropique va de l’époque des établissements autochtones à celle où a dominé l’agriculture. D’intenses activités de chasse et de pêche avaient également cours. Les étendues d’eau et de terre, dont quelques centaines d’hectares de forêt, sont encore sous l’influence des activités humaines par le fait que les niveaux des eaux y sont tributaires de la gestion des barrages en amont (Gatineau) et en aval (Carillon). Tous ces éléments concourent pour faire du parc national de Plaisance un territoire où l’intégrité écologique devient une thématique de recherche structurante. Cela est d’autant plus vrai que dans les récentes années, les populations de castors ont atteint des densités très élevées et que l’agrile du frêne s’y installé à demeure. Ces questions sont étudiées par une équipe de plusieurs chercheur(e)s de l’ISFORT, à l’invitation des gestionnaires du parc. La collaboration entre chercheur(e)s et gestionnaires au sein du parc offre également de multiples occasions de sensibiliser le public et les visiteurs des enjeux auxquels sont exposés les milieux naturels ou restaurés dans un contexte de changements globaux.
