Trois professeurs de l’ISFORT participent à un projet sur l’érable à sucre et son adapation aux changement climatiques
Publié le 28 octobre 2020Le projet dirigé par le professeur Sylvain Delagrange, de l’UQO, et le professeur Sergio Rossi, de l’Université du Québec à Chicoutimi (UQAC) a obtenu des subventions du ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs de Québec (MFFP), du Centre Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada (CRSNG), ainsi que des partenaires privés.
Le centre ACER, les Producteurs et productrices acéricoles du Québec (PPAQ), la direction de la recherche forestière (DRF) et le syndicat des producteurs de bois du Saguenay (SPB) sont les principaux partenaires et récipiendaires des recherches qui s’effectueront.
Le professeur Delagrange sera également accompagné de ses collègues professeurs à l’ISFORT, Yann Surget-Groba et Jérôme Dupras, et des professeurs de l’UQAC, Annie Deslauriers et Serge Lavoie.
« C’est une opportunité sans précédent que nous avons ici pour étudier une espèce si importante pour l’économie du Québec et du Canada, affirme Sylvain Delagrange. Avec les changements climatiques en cours, il est primordial qu’on en apprenne le plus possible sur l’évolution de l’aire de répartition de cette espèce et sur son potentiel d’acclimatation. Ainsi nous pourrons devancer les problématiques et atténuer leurs conséquences. » Sylvain Delagrange
Financé sur une période de trois ans, le projet vise à mieux comprendre le potentiel d’acclimatation de l’érable à sucre et donc à permettre d’adapter notre aménagement des forêts pour garantir la pérennité des érablières pour les nombreuses espèces qu’elles abritent mais également pour la production de sirop.
Le projet étudiera cet arbre emblématique dans l’ensemble de son aire de répartition mais aussi c’est la complémentarité de l’expertise des 6 chercheurs qui fait la nouveauté du programme de recherche. L’étude portera sur la variabilité de la génétique de l’érable à sucre, sur sa physiologie, dont la production de sucre, et de toutes les caractéristiques qui lui permettront ou non de s’acclimater ou s’adapter aux changements climatiques. À une autre échelle, l’étude se penchera sur la modification de l’aire de répartition de l’érable à sucre et sur l’évolution des services rendus par cet écosystème.